Les grimpeurs de l'association se sont réunis pour la dernière session de grimpe de l'année 2018 dans la salle d'Urban Évasion à Épinay-sur-Seine ce dimanche 23 décembre. Toute l'équipe vous souhaite un agréable fin d'année et nous vous disons à l'année prochaine !
Ce samedi 17 novembre dernier, les grimpeurs de l’association ont délaissé chaussons et baudriers pour des baskets et autres chaussures de marche. Objectif : rejoindre à pied le site historique de Champlieu, dans la vallée de l’Automne sur la commune d'Orrouy, pour une marche sportive sous un soleil de mi-saison qui était le bienvenue !
C’est dans l’après-midi, après quelques kilomètres que les marcheras ont vu se dessiner les premières ruines antiques du site, vestiges d’une époque glorieuse et révolue.
Nous devons la connaissance de ce site incroyable, datant du IIe siècle, à l'abbé Claude Carlier, qui serait le premier à l’évoquer en 1748. Cependant, c’est Monsieur Georgette du Buisson, en 1820, qui débute les premières fouilles à titre privé et qui mis à jour de nombreux objets anciens, témoins de la vie passée d’un camp romain. Il faudra attendre 1846 pour que le site archéologique de Champlieu soit classé monument historique.
En 1850, des nouvelles fouilles sont menées à l’initiative du propriétaire du terrain, Monsieur Edmond de Seroux. Entre 1857 en 1859, l’Etat prend en main le terrain pour y mener des fouilles complètes. C’est à cette époque que le temple ainsi que le théâtre sont totalement dégagés, les thermes ne sont quant à elles toujours pas identifiés. Il faudra attendre les fouilles de 1862 à 1868 pour les dégager elles aussi.
Entre 1977 et 1981, des fouilleurs bénévoles, selon les règles de l’archéologie moderne, décident de reprendre les fouilles de Champlieu. On découvrira, en autre, que le temple, datant du IIe siècle, est lui-même construit sur un ancien temple, qui est lui-même construit sur un ancien temple.
En 1981, le gardiennage du site est définitivement abandonné.
C’est après une pause crêpes sur les truies des thermes que les marcheurs reprennent leur route, laissant derrière eux ce site incroyable qui n’a toujours pas livré tous ses secrets.
Au terme de cet après-midi, les membres de l’association auront parcouru plus de 11 km, soit un bon entrainement pour les marches d'approches !
L’association est amenée à venir régulièrement grimper à Saint
Maximin. En effet, le site d’escalade dit « Le larris », offre avec
ses 163 voies naturelles, une large possibilité pour tous les grimpeurs,
qu’importe leur niveau.
Ce site, en plus d’être un lieu de rendez-vous et
d’entrainement de bien des grimpeurs dans l’Oise, est aussi l‘un des témoins de
la vie passée de la ville et de ses carrières de pierre.
L’histoire de la pierre de Saint Maximin remonte à nos
lointains ancêtres les gallo-romains, qui grâce à cette pierre ont construit les Thermes de Cluny, à Paris, entre le Ier et la IIe siècle. Au moyen-âge, le
savoir-faire antique de l’extraction de pierre ne se perd pas et permet
l’édification de fortifications en pierre et d’églises.
Au XVIIe siècle, le roi Louis XIV fait réquisitionner toutes
les carrières de Saint Maximin. En effet, les carrières parisiennes ne
suffisent plus à approvisionner les gigantesques chantiers de la capitale
(Château de Versailles, Hôtel d’Evreux, place de la concorde, etc.). Cette
décision fut prise après l’étude de l’Académie Royale d'Architecture qui jugea
cette pierre d’excellente qualité et facilement transportable par voie flviale.
En 1826, l’Oise grouille
de carrières de pierre, on en compte prés de 300 pour 4000 ouvriers, et la
plupart des exploitations se trouvaient à Saint Maximin.
En 1855, la commune de
Saint Maximin voit les travaux de la ligne de chemin de fer desservant Creil et
Chantilly débuter. La demande en pierre est importante pour les divers ouvrages
d’art. Le chemin de fer amorce une nouvelle aire pour les carrières :
les pierres sont maintenant transportées par train, plus rapide que le bateau.
De 1850 à 1859, les
transformations de Paris sous le Second Empire(travaux haussmanniens) permettent de faire tourner les mines de pierres
de Saint Maximin à plein régime.
L’activité cessera
progressivement, le béton ayant remplacé la pierre. Aujourd’hui, il ne reste
que cinq carrières en activité à Saint Maximin.
En 1993, un regroupement
de professeurs d’EPS décide d’aménager une ancienne carrière pour en faire un
site d’escalade. Il faudrait attendre de nombreux travaux et la signature d’une
conventions d’utilisation en 96 pour voir les premiers grimpeurs profiter des 75
voies équipées à l’époque.
La saison de grimpe a repris depuis septembre et c’est déjà les vacances de la Toussaint.
Pendant cette période, l’association n’était pas en mesure d’utiliser le château d’eau de Béthisy Saint Pierre car ce dernier est fermé jusqu’à nouvelle ordre pour cause de travaux. Mais il en faut bien plus à nos grimpeurs pour renoncer, et c’est au site d’escalade de Saint Maximin que nous nous rendons toutes les semaines pour nous entraîner sur des voies naturelles.
Ce site d’escalade se situant à une bonne trentaine de kilomètres de Béthisy Saint Pierre offre plus de 160 voies pour tous les niveaux, un vrai plaisir !
Toute l’association vous souhaite de très bonnes fêtes de la Toussaint !
Le château d’eau de Béthisy Saint Pierre est le site d’escalade phare de l’association. Il est aussi à l’origine même de Béthisy Grimp’.
En 2009, la mairie cherche à réformer son château d’eau. En effet, cette haute construction de 15 m qui se dresse au croisement de la Rue du Paradis et du Chemin de la Grille est désaffecté depuis peu.
Le maire de l’époque, Monsieur Jacques May, imagine alors une réforme originale pour ce château d’eau : en faire un mur d’escalade. Pour ce projet, il fait appel à des passionnés qui fonde la même année l’association Béthisy Grimp’.
Les travaux à réaliser sont importants, il ne s’agit pas simplement d’équiper le château de prises d’escalade, il faut installer l’électricité et l’eau courante.
Petit à petit, le projet prend forme et le château d’eau de la commune devient alors une Structure Artificielle d’Escalade (SAE) avec la particularité de se trouver en extérieur. Le château d’eau offre alors aux grimpeurs de nombreuses voies de tous niveaux, des dévers, et la possibilité d’effectuer des descentes en rappel à partir de son sommet.
Aujourd’hui, les aménagements continuent pour améliorer le château et pour accueillir, dans les meilleures conditions les grimpeurs et grimpeuses de l’association à partir de 8 ans.
L’association Bethisy Grimp’ est affilié à la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM).
L’histoire de la pierre de Saint Maximin remonte à nos
lointains ancêtres les gallo-romains, qui grâce à cette pierre ont construit les Thermes de Cluny, à Paris, entre le Ier et la IIe siècle. Au moyen-âge, le
savoir-faire antique de l’extraction de pierre ne se perd pas et permet
l’édification de fortifications en pierre et d’églises. 
De 1850 à 1859, les
transformations de Paris sous le Second Empire
(travaux haussmanniens) permettent de faire tourner les mines de pierres
de Saint Maximin à plein régime.
La saison de grimpe a repris depuis septembre et c’est déjà les vacances de la Toussaint.
Aujourd’hui, les aménagements continuent pour améliorer le château et pour accueillir, dans les meilleures conditions les grimpeurs et grimpeuses de l’association à partir de 8 ans.
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